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Le Kawah Ijen est un volcan encore
actif situé à l’ïle de Java-Est, dans la region de Banyuwangi. Un lac aux eaux
vertes. Est un lac les puls acide du monde. Apparemment cette acidité qui lui
donne sa couleur verte.
Une autre spécificité du Kawah Ijen est
qu’il présente une solfatare. Une solfatare est en faite tout simplement une
fumerolle qui rejette du souffre. Ce souffre est exploité par des mineurs qui
travaillent durement, exposés aux fumées toxiques, dans le cratère pour
l’extraire. Les voir récupérer le souffre puis le transporter jusqu’à un centre
de traitement est absolument impressionnant. L’ascension du Kawah Ijen est
relativement pentue mais pas du tout technique et assez courte. Je recommande
tout de même de partir très tôt pour profiter de la fraicheur matinale et
éventuellement du lever de soleil au sommet. En journée, il se couvre souvent
d’une brume ce qui est un argument de plus pour que vous vous leviez tôt. Si
vous optez pour la solution que je préconisais, on vous conduira de votre
logement au point de départ. Vous pourrez donc attaquer rapidement les choses
sérieuses. Le début de la montée se fait en forêt sur un chemin assez large en
petit cailloux qui serpente sur la montagne.
C’est la partie la plus pentue. On y
croise déjà des travailleurs qui portent sur leur dos le souffre qu’ils ont
extraits au sommet. Un peu plus tard, on
arrive à une petite maison. C’est leur point de ravitaillement, de repos mais
aussi l’endroit où ils pèsent leur chargement. C’est en voyant le résultat de
la pesée que vous prendrait toute la mesure de l’exploit qu’ils réalisent en
portant ces blocs de souffre. En effet, les plus forts portent sur leurs
épaules environ 80kg.
Ensuite, le chemin devient plus étroit
mais la pente s’adoucit. On arrive alors rapidement au bord du cratère. De là,
le panorama est à couper le souffle avec ce lac vert, les fumerolles et les
alentours. Bien que tout le monde ne le fasse pas, je vous conseille de
descendre dans le cratère jusqu’au lac pour voir de plus près les fumées de
souffre qui sont impressionnantes. On réalise aussi beaucoup mieux la
pénibilité du travail des hommes dans des conditions plus que précaires
(presque aucune protection). Si vous voudriez voir le feu bleu, il
faut être au sommet du volcan vers 02h.00-03h.00 du matin.